Du dirigeant brillant au leader éclairé

« La Quatrième Révolution Industrielle a le pouvoir de robotiser l’humanité et d’ébranler ce qui a été traditionnellement pour nous porteur de sens : travail, communauté, famille, identité. Ou bien, au contraire, nous pouvons y trouver l’occasion de faire accéder l’humanité à une nouvelle conscience collective et morale basée sur le sentiment d’un destin commun. C’est à nous qu’il revient de faire en sorte que cette deuxième hypothèse soit la bonne » nous avise Klaus Schwab Président du World Economic Forum. L’histoire extraordinaire qui suit retrace ainsi le passage progressif d’un dirigeant brillant à un leader éclairé. Dirigeant intelligent et visionnaire, Bill Gates, tout timide en sortant de Harvard sans diplôme, se révèle un homme d’affaire déterminé évinçant toute concurrence sur son marché.

La culture du risque constitue-t-elle un risque majeur pour l’entreprise ?

La culture du risque constitue-t-elle un risque majeur pour l’entreprise ? Récemment, Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon a adressé une lettre à ses actionnaires pour proclamer son amour du risque : « Nous voulons être une grande entreprise qui soit aussi une machine à invention ». Il y explique qu’il faut « faire des paris ambitieux, quitte à se planter ». Cette prise de position n’est pas seulement une opération de communication vers les marchés. « Le message, c'est que le risque est gagnant », souligne Benoît Flamant, de Fourpoints IM. C’est également une façon de rappeler que « ceux qui ne partagent pas cette culture ne sont pas obligés de rester ». La culture du risque est en effet essentielle à l’atteinte des objectifs stratégiques dans la mesure où elle constitue le fondement même de la prise de décisions en matière de risque. Des décisions prises fréquemment de façons intuitives ou routinières comme le montre les travaux de Daniel Kahneman, spécialiste de la psychologie cognitive et prix Nobel de sciences économiques en 2002 conjointement avec Vernon Smith.